Mardi 17 février 2015 c'est "carnaval" En 2016 ce sera le Mardi 09 février
Origines de Mardi Gras et de Carnaval
Tout au long de l'année, se succèdent des fêtes qui rythment la vie des chrétiens.
La fête de Mardi Gras a tous les ans une date différente, fixée par rapport à la date de Pâques,
qui elle-même varie en fonction du cycle de la Lune.
Mardi gras est le jour qui précède le mercredi des Cendres.
Il y a 40 jours de carême, entre le mercredi des cendres et le jour de Pâques.
Le mercredi des cendres
Lors de ces fêtes de Carnaval on retrouve toujours le principe d'inversion
au travers des costumes et des jeux (maître/esclave, homme/femme),
on se déguise, on fait ripaille, on offre des cadeaux, chants et danses sont de la fête.
Par opposition au Carême, le Carnaval est une période d'excès joyeux, de gras contre maigre.
Dans tous les carnavals, les gens dansent, mangent et se déguisent, les règles et interdits habituels sont suspendus.
Chars géants, parades, bals masqués, confettis et serpentins, fanfares, c'est la période des excès démonstratifs !
Chaque pays à sa propre interprétation des réjouissances avec toujours un même objectif : faire la fête !
Parmi les plus connus de nos jours, on peut citer les carnavals de Rio de Janeiro, Venise,
Nouvelle-Orléans, Nice, également ceux du nord de la France comme Dunkerque, moins connu
mais tout aussi festif, le carnaval de Québec.
La plupart des carnavals ont des thèmes très variés, comme les géants, à Dunkerque dans le Nord de la France.
A Rio de Janeiro, on envahit les rues en dansant des samba endiablées,
habillé de paillettes et de plumes, pendant des jours et des nuits.
Le déroulement des festivités
Le masque, le déguisement,
assurent l’anonymat de l’individu qui se fond dans le groupe et légitime ainsi ses actions.
Les déguisements marquent également une rupture avec le quotidien ;
en adoptant un masque, l’homme possède un nouveau rôle ; son comportement change.
Le Carnaval est souvent personnifié par un mannequin de paille
escorté de gens déguisés et masqués formant des cortèges ou des courses-poursuites.
On décide de le mettre à mort après une parodie de jugement où on lui attribue publiquement tous les maux
de l’année écoulée (il joue en fait le rôle du bouc émissaire).
On lui reproche sa fainéantise, sa malhonnêteté, sa goinfrerie, sa débauche.
Il finit brûlé, le plus souvent, en général le jour des Cendres, parfois noyé ou décapité.
Son enterrement donne lieu à un joyeux adieu public au gras.
Le symbole du feu
C’est l’hiver qui est condamné, le feu évoquant le régénération de la lumière grandissante du soleil.
Il permet de purifier de tous les esprits maléfiques nuisibles qui rôdent.
Très concrètement, on promenait des torches dans les vergers contre les parasites
(insectes, rongeurs, champignons) lors du premier dimanche de Carême, le dimanche des Brandons.